Publié dans Editorial

Priorité des priorités !

Publié le mercredi, 02 octobre 2024

La sécurité alimentaire, en d’autres termes l’autosuffisance alimentaire occupe la place centrale, la priorité de toutes les priorités. Elle se trouve au cœur de toutes les actions du secrétariat général de la Commission de l’océan Indien (COI) sous l’égide de Razanfindavahy Edgard, le nouveau patron de la Commission.
Investi officiellement et solennellement, Razafindravahy Edgard, le 10ème secrétaire général et 3 ème  ressortissant malagasy après Henri Rasolondraibe et Monique Andréas Esoavelomandroso, adopte comme priorité prioritaire la « sécurité alimentaire » au sein de la région  indianocéanie.
En présence de hautes personnalités régionales venant des cinq îles composant la COI ainsi que des représentants de diverses institutions internationales, Razafindravahy Edgard s’engage à militer en toute urgence à l’autosuffisance alimentaire. Le Chef de l’Etat malagasy Rajoelina Andry Nirina qui a tenu à honorer de sa présence la cérémonie d’investiture emboîtait le pas de l’engagement solennel de son concitoyen dans le sens de placer tout haut la lutte vaille que vaille contre l’ insuffisance alimentaire.
Madagasikara fait partie de ces pays en lutte féroce et sans merci contre toutes les formes d’insuffisance ou de  malnutrition. Nous même ici à travers la colonne éditoriale, nous avions dû, à maintes reprises, monter au créneau pour dénoncer avec véhémence les manquements d’ordre alimentaires que les populations vulnérables subissent. Dans le grand Sud, la bataille contre la malnutrition bat son plein. La Première dame Mialy Rajoelina retrousse les manches pour venir en aide auprès de ses compatriotes. Le kere, la sécheresse à longueur de l’année, prend en otage les populations et les animaux d’élevage.
Le régime en place dirigé par Rajoelina Andry s’engage avec force par le biais du Programme général de l’Etat (PGE) à prioriser la dynamisation du capital humain. La priorité de la dynamisation, en question, concerne la sécurité alimentaire.
Il est légitime et nettement compréhensible l’approche du nouveau secrétaire général de prendre en considérant prioritairement l’autosuffisance alimentaire pour son mandat. Il faut reconnaitre que l’ensemble des îles de l’océan Indien a intérêt de placer haut la barre touchant le domaine alimentaire. C’est une question vitale  à laquelle les dirigeants ne plaisantent point.
De toute manière, le défi pour atteindre le plein régime en sécurité alimentaire touche une grande partie de la population mondiale. Mise à part une infime partie localisée dans les pays dont la nourriture connait une situation excédentaire, la population mondiale doit faire face à une insuffisance alimentaire soit en quantité, soit en qualité. Pour le cas précis des îles sœurs de l’océan Indien, c’est un défi majeur auquel les dirigeants politiques sont appelés à trouver les voies et les moyens pour garantir sinon pour assurer les besoins sans cesse croissants des populations. A Madagasikara, vu la croissance démographique, il faut s’attendre à une croissance toujours en flèche des besoins alimentaires.
Les efforts entrepris par les différents responsables étatiques commencent à porter leurs fruits. Selon les statistiques mises à la disponibilité du public, les importations du riz ont affiché une diminution significative. Le riz étant l’aliment de base, on peut dégager une appréciation de l’évolution vers le bon sens de la sécurité alimentaire. On n’est pas encore à un niveau idéal mais c’est déjà mieux ainsi.
Il va falloir donc maintenir les efforts. Le plus important consiste à garder le rythme et l’améliorer.
Ndrianaivo

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Editorial

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    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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